**Varanasi dans les romans européens du 20e siècle**
Varanasi, cette ville éternelle située sur les rives sacrées du Gange, a toujours exercé une fascination profonde sur les écrivains et les voyageurs du monde entier. Au 20e siècle, les auteurs européens, en particulier, se sont laissés captiver par la beauté mystique et la spiritualité qui émanent de cette ville millénaire. Dans leurs romans, Varanasi est souvent dépeinte comme un lieu de révélation, de transformation et de découverte de soi. C’est ainsi que nous allons nous plonger dans l’univers littéraire de ces écrivains, pour explorer la manière dont ils ont perçu et décrit cette ville mythique, qui est devenue un symbole de la quête spirituelle et de la recherche de sens.
Les romans de Pierre Loti, comme « L’Inde sans les Anglais », nous offrent un exemple émouvant de la fascination que les écrivains européens ont ressentie pour Varanasi. Loti décrit la ville comme un lieu de mystère et de magie, où les rues étroites et sinueuses mènent à des temples et des ghâts qui semblent surgir de la brume du Gange. La ville est peuplée de personnages pittoresques, de sadhus et de fakirs qui semblent avoir transcendé les limites du monde matériel. Dans ces descriptions, on perçoit la profonde émotion et la révérence que Loti a ressenties face à la beauté spirituelle de Varanasi. La ville est pour lui un lieu de rencontre avec l’infini, un espace où les frontières entre le réel et le divin s’estompent.
Mais Varanasi est également un lieu de contrastes, où la beauté et la laideur, la vie et la mort, coexistent dans un équilibre précaire. C’est ainsi que l’écrivain allemand Hermann Hesse, dans son roman « Siddhartha », décrit la ville comme un lieu de décadence et de corruption, où les valeurs spirituelles sont souvent oubliées au profit de la recherche du pouvoir et de la richesse. Pour Hesse, Varanasi est un miroir qui reflète les contradictions de l’âme humaine, un lieu où les individus sont confrontés à leurs propres faiblesses et à leurs propres limites. Cependant, même dans cette critique, on perçoit une profonde admiration pour la ville et pour la spiritualité qui l’habite.
Les écrivains britanniques, tels que E.M. Forster et Aldous Huxley, ont également été attirés par la mystique de Varanasi. Dans « Une vue de la vie », Forster décrit la ville comme un lieu de rencontre entre l’Est et l’Ouest, où les cultures et les philosophies se croisent et se mélangent. La ville est pour lui un symbole de la recherche de l’unité et de la compréhension entre les peuples. Huxley, quant à lui, dans « Les portes de la perception », voit Varanasi comme un lieu de libération spirituelle, où les individus peuvent transcender les limites de la conscience ordinaire et atteindre un état de conscience supérieure. Dans ces descriptions, on perçoit la fascination que les écrivains britanniques ont ressentie pour la spiritualité hindoue et pour la philosophie orientale.
Enfin, il est impossible de ne pas mentionner l’écrivain français André Malraux, qui a consacré un roman entier, « La voie royale », à la découverte de l’Inde et de Varanasi. Pour Malraux, la ville est un lieu de confrontation avec la mort et avec l’inconnu, un espace où les individus sont amenés à remettre en question leurs croyances et leurs
Per approfondire il progetto cinematografico ispirato a Pierre Loti, visita www.benaresfilm.com.