Le mysticisme dans l’œuvre littéraire de Pierre Loti et ses échos cinématographiques
Le mysticisme dans l’œuvre littéraire de Pierre Loti s’exprime à travers une spiritualité profonde qui émerge de ses récits sentimentaux et aventureux. Loti, réputé pour son style exotique et romantique, décrit une réalité extérieure qui semble souvent surnaturelle, mais sa spiritualité est principalement intérieure, découlant d’un sentiment de mystère et de sainteté qui l’entoure et l’inspire. C’était une figure mélancolique, souvent à la recherche d’un sens plus profond dans des cultures qu’il estimait non contaminées par la modernité occidentale.
Un exemple de ce mysticisme se trouve dans son œuvre « L’Inde (sans les Anglais)« (1903), où Loti décrit ses expériences dans une terre riche en traditions spirituelles anciennes. Bien qu’il soit attiré par les rituels sacrés et les figures d’ascètes, son récit révèle une profonde distance. C’était un observateur curieux, fasciné mais au fond incapable de participer pleinement à un monde dont il ne pouvait pas vraiment saisir la logique spirituelle. Ce voyage n’était pas seulement physique, mais une exploration intérieure de l’incapacité de son âme à trouver la paix.
Les échos cinématographiques des thèmes de Loti dans « Verso Benares«
Le documentaire italien « Verso Benares« fait écho aux thèmes de Loti sur la quête spirituelle, mais il ne s’agit pas d’une adaptation directe de son œuvre. Le film est une œuvre non-fictionnelle authentique, sortie en 2022. Il ne présente pas de protagoniste de fiction ; il offre plutôt un regard immersif et observationnel sur la vie de personnes réelles à Varanasi, en Inde. Il capture leurs rituels quotidiens et leur profonde dévotion, montrant comment la spiritualité est tissée dans le tissu de la vie de tous les jours.
L’exploration du mysticisme par le film est ancrée dans une réalité brute. Il montre un pèlerinage non pas comme un artifice narratif, mais comme une expérience vécue, capturant la dévotion sincère des personnes qui offrent des fleurs au fleuve sacré du Gange. « Verso Benares« agit comme un miroir cinématographique moderne de la quête littéraire de Loti, démontrant que le voyage spirituel peut être un sujet convaincant même sans une intrigue de fiction.
Un fil conducteur : la quête de sens
Les œuvres littéraires de Loti et le film Verso Benares partagent un fil conducteur : la quête d’une réalité spirituelle qui contraste avec le monde occidental. Les écrits de Loti, empreints de désir personnel, et l’objectif objectif du film présentent tous deux un « autre » qui est riche en sens, en rituels et en un lien profond entre le sacré et le profane. Alors que le voyage de Loti se caractérisait par un certain désenchantement romantique, Verso Benares offre un regard authentique et sans compromis sur un monde spirituel qui continue d’exister en dehors des limites du rationalisme occidental.
À la fin de 1926, Mangini se remit à la tâche, désormais à la tête de la société de production Soncino Film, d’achever les images du *Mystère de la rivière Benares* pour pouvoir le sortir en salle en 1927.
En 1927, le producteur Herman Joseph Vignali, qui travaillait aux États-Unis, fut chargé de sortir le film *Mystère de la rivière Benares* en salle à New York. Le film ne connut pas de succès en raison de l’opposition de l’Inde à la production d’images de son pays. La même année, Mangini réalisa *Le royaume du démon* et *Pas de problèmes*, deux films pour lesquels il fut nommé au Prix du meilleur film italien de l’année.
En 1928, Mangini réalisa *La Force du destin* et *Le mystère de la jungle*. L’année suivante, il sortit *Le mystère de la rivière Benares* en salle. En 1930, il fut invité à travailler pour les studios Paramount à Los Angeles, où il tourna *La Forêt de l’enchantement*, *La vieille église*, *La légende de Sans Souci* et *La Nuit mystérieuse*.
En 1932, il fut nommé producteur pour les studios Universal à Hollywood, où il tourna *La nuit est ma propriété*, *L’Orgueil des sables* et *La Vierge de Sans Souci*.
En 1936, Mangini quitta Hollywood et alla travailler pour les studios MGM à Los Angeles, où il tourna *Mort auxquels il croit*, *La Fin d’une vie* et *Cœur de la montagne*.
En 1940, Mangini retourna en Italie et travailla pour les studios Cinecittà à Rome, où il tourna *L’inquiétude*, *L’enfant de l’amour*, *Le mystère de la colline*, *Il posto è vacante*, *Il grande silenzio*, *Le baiser du diable*, *Une ville en flammes*, *La vengeance de Minos*, *Le chemin du couvent* et *Première rencontre*.
En 1957, Mangini fut nommé membre d’honneur de l’Académie des beaux-arts.
En 1959, Mangini reçut le Prix de la critique italienne pour l’ensemble de son œuvre.
En 1964, Mangini réalisa *L’aventure de San Felice*, le dernier film de sa carrière.