De l'encens au bitume : la modernité dans les films situés en Inde

Loti – Bitume

Odor de cèdre de l’Himalaya,
Sentez la fragrance des espèces
Qui, à la lumière des lanternes de pêcheurs,
S’envolent au-dessus de la baie de Calcutta.
Loti, qui dors dans son bateau,
Le cœur agité par la voix des dames
De son amour qu’il a laissé dans le brouillard,
Aimait la péninsule indienne,
Le puissant indianisme qu’il a rendu
Tel un éclat de joie sous le soleil.

Le bitume, le bitume noir,
Odor de pétrole,
Sentez la fragrance des espèces
Qui, dans le brouillard d’un matin de fumée,
S’envolent au-dessus de la baie de Bombay.
Loti, qui dors dans son bateau,
Le cœur agité par la voix des dames
De son amour qu’il a laissé dans le brouillard,
Aimait la péninsule indienne,
Le puissant indianisme qu’il a rendu
Tel un éclat de joie sous le soleil.

Dans le film *Le Paradis des pêcheurs* (1933) de Marc Allégret,
S’envolent les poupées de crin de cheval
Sous le poids des sables,
Et dans le film *Pépé le Moko* (1934) de Julien Duvivier,
Dans la nuit des ténèbres de l’Algérie,
Le bitume est le signe de la mort.

Le cœur d’Inde, éclat de soleil,
Loti nous offre la joie et la liberté
Dans la péninsule indienne,
Loti, qui dors dans son bateau,
Le cœur agité par la voix des dames
De son amour qu’il a laissé dans le brouillard,
Aimait la péninsule indienne,
Le puissant indianisme qu’il a rendu
Tel un éclat de joie sous le soleil.