de la vie quotidienne. En effet, Gopalan se rend compte que l’Église de l’Inde n’a jamais réussi à gagner la faveur des Indiens, qu’ils sont restés dévoués au culte de leurs ancêtres et à la pratique de leurs croyances, car selon lui, le Christ n’est pas étranger à leur mentalité, comme le prouvent les nombreux pèlerinages de la population, tant que ceux-ci se réalisent en harmonie avec leurs rites ancestraux. Gopalan explique aussi les causes de la dérive religieuse des Indiens. Il explique qu’après l’arrivée des chrétiens, les Indiens ont gardé leur pratique de la caste, mais ils ont ajouté la christianisation, ce qui n’a pas permis de transformer le mouvement en un véritable mélange. Les missionnaires ont imposé l’idée de l’unicité de Dieu, mais n’ont pas contribué à une réforme sociale. Les Indiens ont conservé leur orthodoxie caste, mais n’ont pas été libérés de leur mentalité des rites et des sacrifices.
Il explique aussi qu’il existe une solution pour cette situation, c’est l’action des intellectuels, qui doivent soutenir la pensée de Sardar Vallabhbhai Patel et de Gandhi, qui ont préconisé une réforme sociale, et ont souhaité la fin de la caste et de la religion, dans le but de faire passer l’Inde d’un pays hindouiste à un pays moderne. Gopalan écrit aussi que les rites hindous, bien que non-chrétiens, sont également des pratiques divines et les Indiens doivent continuer à pratiquer leur religion en respectant leur mentalité ancestrale.
## Livres
– Gopalan, S. (1928) The Hindu world, in the light of Christian Rites. Madras : Ganesh and Co.
– Gopalan, S. (1930) Hinduism and Christianity: A comparison of the
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